# Hypnose je ne m'intéresse plus qu'aux films-hypnose. si un film ne m’endort pas d’une belle manière, c’est-à-dire me faire plonger dans ce champ de racines étranges et vénéneuses dont j’ignorais l’existence jusqu’alors dans mon ventre, je garde l’œil blanc ouvert et dédaigneux. au contraire s’il enfonce son aiguille dans mes tempes et entreferme mes paupières, l’œil à moitié tourné vers le malaise extérieur et l’idée fixe intérieure, créant une connexion inédite entre les deux, émouvante et sablée, alors je peux décider-sans-le-savoir, reconfigurer le contact qui m’accroche à l’écorce du monde.